| | des livres à découvrir | | | |  | Monique Dixsaut  Métamorphoses de la dialectique dans les dialogues de Platon Vrin, Paris. Collection Bibliothèque d'histoire de la philosophie au format poch - 15 novembre 2001 | |  Comprendre ce qui est, c'est pour Platon dialectiser. Ce trait essentiel de sa philosophie est inséparable de sa conception de la pensée comme dialogue intérieur de l'âme et de sa position de Formes intelligibles. La dialectique ne peut donc ni se réduire à un simple art de converser ni à une procédure logique, elle est la forme même du savoir. Ce livre examine tous les textes où se trouve réfléchie la discussion socratique et où sont tracés les chemins qu'emprunte la puissance dialectique. On verra que la forme antérieure - la capacité de donner et de recevoir le logos, d'interroger et de répondre - peut toujours se lire dans les formes raffinées que revêt la science dialectique : de la maïeutique à la division, il n'y a ni rupture, ni évolution continue. Et si les descriptions données diffèrent chaque fois, cela ne tient pas à une évolution de la pensée de Platon ; la puissance dialectique se métamorphose en fonction du problème posé. Il s'agit donc de mettre en évidence des mutations sans rupture, les reprises d'une pensée qui cherche toujours dans la même direction, et cependant toujours autrement. - 4e de couverture - | | |  | Geneviève Droz  Les mythes platoniciens Seuil. Collection Points Sagesses - 23 janvier 1992 | |  Un précieux répertoire des mythes de Platon | | |  | Monique Dixsaut  Le naturel philosophe Vrin, Paris. Collection Tradition de la pensée classique - 1er octobre 2001 | |  Il se pourrait qu'il n'y ait rien de commun entre ce que nous nommons philosophie et ce que Platon nomme pour la première fois philosophia. Sous ce nom ne s'est pas d'abord comprise la spécificité d'un savoir mais une certaine relation de désir au savoir, qui modifie les deux termes. Tout a été brouillé par la pâle interprétation de l'érotique platonicienne comme élan vers un ineffable, ascension vers une contemplation. Désirer penser, c'est penser. Chez Platon, la philosophie n'est encore assurée ni de sa possibilité, ni de sa réalité, ni de sa définition, ni même de son nom, elle l'est seulement, et seulement pour elle-même, de sa nécessité. Si la philosophia désigne essentiellement la manière propre qu'a l'intelligence de désirer, il n'y a pas plus d'intellect séparé de l'âme que de philosophie sans philosophe. Il s'agit donc, dans cet ouvrage, de faire deux choses en même temps. D'un côté, déterminer les différents sens donnés par Platon au terme philosophia : dénommant, dans les premiers dialogues, l'activité propre et la force qui anime un personnage, Socrate, la philosophia reçoit du Phédon jusqu'au Phèdre ses dimensions intérieures et est pensée comme nature ; ensuite, sa modalité dialectique se précise tandis que s'opère sa déduction politique et cosmologique. De l'autre, lire chaque dialogue comme l'exercice d'une philosophia, ce qui signifie ne pas s'encombrer de thèses, de théories et de méthodes et lire avec scrupule et liberté les textes les plus subtilement ironiques, les plus volontairement fragmentés, les plus multiplement médiatisés qui soient. - 4e de couverture - | | |  | Monique Dixsaut  Platon: le désir de comprendre Vrin, Paris. Collection Bibliothèque des philosophies - 7 octobre 2003 | |  "- Eh bien, sur ce point, ne nous trouvons-nous pas en complète opposition avec ce qu'on pense généralement du philosophe ? - On ne peut plus complète, dit-il. - Notre défense ne sera-t-elle pas à la mesure du problème si nous disons ceci : celui qui aime véritablement apprendre est par nature porté à lutter pour atteindre ce qui est ; il ne s'attache plus à chacune des multiples choses que l'opinion croit exister, il avance, sans laisser son désir faiblir et s'éteindre, jusqu'à ce qu'il ait saisi la nature de ce qu'est en elle-même chaque réalité, par la partie de son âme à laquelle il convient d'y accéder - or cela convient à ce qui est apparenté ; une fois qu'il s'est approché de ce qui existe réellement et s'y est uni, il engendre intelligence et vérité, et, dès lors, il connaît, vit et se nourrit véritablement ; c'est bien ainsi, n'est-ce pas, mais pas avant, que cessent pour lui les douleurs de l'enfantement ?" Platon, République - 4e de couverture - | | |