Platon, discours d'Aristophane

Publié le par Vital (corrigé)

Bonsoir,

Non, Ritoyenne, tu n'es pas tout à fait tout seul. Je suis là moi aussi. L'homme de philosophie.sorbonne... tu te rappelles ?
Désolé de n'avoir pas contribué plus tôt. Les ennuis que j'ai recontré avec mon site à cause de la direction, le fait que je ne te suive pas vraiment dans la nouvelle voie que tu inculques à ton site...

Au premier tour, j'ai voté Besancenot. Aussi par conviction personnelle, même si aucun des représentants de la gauche antilibérale n'a su adopter un point de vue non teinté d'irréalisme. J'ai voté tel, puisque je crois, avant toute chose, que tout homme doit être considéré dans son primat d'homme, et non comme une force productive ou une réduction de son intégrité à quelque critère que ce soit -infirmité, habillement, richesse, couleur de peau, religion... qu'importe !.
Cependant, je suis pour la plus grande liberté d'expression, et sans l'approuver je comprends ton point de vue. La seule chose peut-être blamâble, c'est que tu ait pris ces derniers temps ce blog pour ton espace personnel, en oubliant un peu son aspect philosophique initial -même si, comme tu le rappelles, paris4philo figure la philosophie et autres.

Ceci étant dit, je commence moi ma série de textes philosophiques célèbres contés par de grands acteurs. Et, aujourd'hui, j'appelle J.-F. Balmer, pour un extrait du Discours d'Aristophane, de Platon.



*** MODIFICATION DU 11 OCTOBRE 2007 : ***


En raison d'une plainte reçue, via over-blog, nous ne pouvons plus diffuser cette vidéo directement sur le site.
Voici un extrait de la plainte envoyée à over-blog par un tiers :


« 
Le blog http://www.paris4philo.org/ diffuse mon court métrage « Discours d'Aristophane » sans mon autorisation, ni celle de ma maison de production, et cela contre les Conditions Générales d'Utilisation d'Overblog (article 5) et contre le Code de la Propriété Intellectuelle. Page concernée :

http://www.paris4philo.org/article-10185373.html »



Donc, si vous voulez visionner cette vidéo, il vous suffira de cliquer ici (directement sur youtube, là où je l'ai trouvée) :

http://www.youtube.com/watch?v=hwW7MNV5GD0





voir aussi
Socrate le sorcier par N.Grimaldi

Publié dans La philosophie en vie

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S
Bonjour,Vous trouverez une conférence sur le mythe de "La Caverne" de Platon à cette adresse:http://www.baglis.tv/weblog/fiches/Du%20mythe%20de%20la%20caverne%20de%20Platon.htmlMerci et à bientot
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O
Je précise que ma traduction est strictement personnelle et inédite (même sur mon site personnel ; il est prévu qu'elle y soit publiée, mais on a autre chose à faire), et date de février 1998, avec quelques retouches de juin 2005. Toute ressemblance avec des traductions commerciales est fortuite et involontaire.
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R
(J'ai dû effacer un commentaire insultant, mais il te disait, oiseaulx, que la traduction était de Luc Brisson)<br /> <br /> <br /> Dorénavant, j'effacerai sans justification tous les commentaires qui ne me plaisent pas. (c'est à dire insultes, critiques non justifiées, trucs de merde en général).<br />
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O
Etes-vous bien sûrs qu'en 189 d 5, ainsi qu'à la ligne suivante, le mot physis ait le sens de « nature » ? Je pencherais plutôt pour « apparence », bien que j'aie contre moi l'autorité de Girogio Colli, que je respecte infiniment. Ça donne ceci :<br /> <br /> (189 c 2) « Voilà, Eryximaque, avait dit Aristophane, j’ai l’intention de m’exprimer d’une autre façon que, Pausanias et toi, vous n’avez fait, vous. Je trouve, en effet, que les humains n’ont pas le moindre sentiment de la puissance qui est celle d’Eros, car, s’ils s’en rendaient compte, les sanctuaires et les autels qu’ils lui élèvent eussent été au-dessus de tous les autres, ainsi que les sacrifices qu’ils lui font, pas comme maintenant où ce n’est pas du tout le cas, alors que c’était le moment ou jamais. Il est, en effet, celui des dieux qui aime le plus les humains, puisqu’il leur veut du bien et soigne des blessures dont la guérison pourrait bien constituer, pour la race humaine, le sommet du bonheur. Je vais essayer de vous donner une idée de sa puissance et, à votre tour, vous instruirez, vous, les autres. Mais, auparavant, vous devez savoir quelle est l’apparence de cet être humain et quels ont été ses avatars. En effet, notre apparence primitive n’était pas celle qui existe aujourd’hui, c’était une autre. Tout d’abord, il y avait, chez les êtres humains, trois sexes, et non pas deux, comme maintenant, le sexe mâle et le sexe femelle ; il y en avait, en outre, un troisième, qui tenait de l’un et de l’autre, dont il ne reste que le nom, la chose ayant disparu. Il existait, en effet, à cette époque, un seul être à la fois homme et femme qui, pour le corps, comme pour la désignation, tenait de chacun de ces deux sexes, du sexe mâle, comme du sexe femelle, tandis qu’aujourd’hui, il n’en existe plus, si ce n’est à titre de désignation ayant une signification péjorative. Ensuite, la figure du corps humain était entièrement ronde, avec un dos et des côtes faisant un tour complet, avec quatre bras, un nombre égal de jambes et, sur un cou fait au tour du potier, deux visages parfaitement semblables. Ils avaient une seule tête derrière leurs deux visages tournés en des sens opposés, quatre oreilles, deux organes sexuels et, tout le reste, comme on peut l’imaginer d’après ces indications. On marchait droit, comme aujourd’hui, dans le sens où l’on voulait ; quand on se mettait à courir vite, on faisait des culbutes en rond, comme les jongleurs, en se faisant tourner, les jambes étendues, et on était emporté à toute vitesse en s’appuyant sur les huit membres qu’on avait. Et voici pourquoi les sexes étaient au nombre de trois et pourquoi c’étaient ceux-là : c’est que le sexe mâle descendait, à l’origine, du Soleil, le sexe féminin, de la terre, et le sexe qui participait de chacun des deux autres, de la Lune, puisque la Lune participe, elle aussi, de chacun des deux ; par conséquent, ils se mouvaient en cercle, à leur tour, et leur façon de se déplacer venait de ce qu’ils ressemblaient à leurs parents. Seulement, ils étaient redoutables par leur force et par leur vigueur et nourrissaient d’audacieux projets ; ils s’en prirent aux dieux et c’est eux que visent, en réalité, les paroles d’Homère sur Ephialte et Otos, disant qu’ils se mettaient à assaillir le ciel pour s’attaquer aux dieux. Alors, Zeus et les autres dieux se demandèrent ce qu’il fallait en faire, sans trouver la réponse : il ne fallait pas les tuer, ni anéantir leur race en les foudroyant comme on avait fait pour les Géants, car les hommages et les sacrifices qu’ils recevaient des humains seraient anéantis, sans non plus les laisser vivre leurs désirs insensés. C’est tout juste si, réflexion faite, Zeus dit : « Je crois que je connais un moyen tel que les hommes subsisteraient, tout en cessant de céder à leur fol désir. A partir de maintenant, dit-il, je couperai en deux chacun d’entre eux, et ils seront, à la fois, moins vigoureux et plus utiles pour nous, puisqu’ils seront plus nombreux : ils marcheront toujours droit, mais sur deux jambes. Et s’ils persistent à vouloir vivre leurs désirs et ne consentent pas à nous foutre la paix, je les couperai encore une fois en deux, dit-il, de sorte qu’ils se déplaceront en se tenant sur une seule jambe. » Ayant dit ces paroles, il se mit à couper les humains en deux les uns après les autres, comme quand on coupe des fruits pour faire des conserves, ou des œufs pour les soins des cheveux, et, chaque fois qu’il en avait coupé un, il demandait à Apollon de lui retourner le visage et la moitié restante du cou dans le sens de la tranche, afin que, ayant le regard tourné vers la section, là où il est coupé, l’être humain fût plus beau. L’autre lui retournait le visage et, amenant, de toutes parts, la peau vers l’endroit qu’on appelle aujourd’hui le ventre, comme on serre les cordons de la bourse, faisait un nœud et attachait la peau au milieu du ventre, à l’endroit qu’on appelle, précisément, le nombril. Les rides qui restaient, il les gommait pour la plupart et lissait la peau de la poitrine, à l’aide d’un outil comparable à celui dont se servent les cordonniers lorsqu’ils enlèvent les rides des cuirs autour d’une forme. Il en laissa quelques-unes, celles qui entourent le ventre et le nombril eux-mêmes : c’était une trace de l’antique blessure... ». Ici, on est à 191 a 5 ; je n'ai pas encore été plus loin dans la saisie de ma traduction et l'ancienne disquette qui la contient est foutue ; je vous prie donc de croire , comme Mallarmé, que « cela devait être très beau ». (traduction de 1998, revue en 2005 (?)).
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A
Eh oui il faut faire attention avec le nom qu'on choisit cher Vital, l'administration rélève parfois ses atours a posteriori. Bonne continuation
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