On s'agite, on s'occupe, on se secoue, en attendant la fin.
Je relaye ce message, parce qu'on me l'a demandé.
PARIS — Les 12 raffineries de métropole étaient toujours en grève dimanche, a assuré la CGT du groupe Total, qui affirme que "le jeu du chat et de la souris" avec la police va reprendre dans les dépôts de carburants, et dénonce des réquisitions de personnel dans certains sites.
La grève se poursuit dans les 12 raffineries de métropole, a affirmé dimanche à l'AFP Charles Foulard, coordinateur CGT du groupe Total.
Selon lui, après plusieurs interventions des forces de l'ordre pour libérer ces derniers jours les dépôts de carburants bloqués par les grévistes, "le jeu du chat et de la souris va reprendre".
La CGT "n'exclut pas d'autres dépôts bloqués" d'autant que "les transporteurs devraient entrer aussi dans le conflit", a-t-il ajouté.
Mais "le groupe Total et le gouvernement sont en train de se livrer à une atteinte caractérisée du droit de grève, en procédant à des réquisitions", notamment à la raffinerie de Grandpuit (Seine-et-Marne), a affirmé M. Foulard.
Selon lui, "si c'est pour les services publics et les hôpitaux, on s'y conformera", mais "si c'est pour alimenter des stations-service, c'est une atteinte au droit de grève", a-t-il insisté.
Il a également déploré que les pompes approvisionnant en kérosène les aéroports parisiens aient été remises en circulation dimanche matin par "du personnel d'encadrement non grévistes" et "non formés", au Havre, "sur réquisition préfectorale".
Selon lui, "il s'agit de mesures d'exceptions contraires au droit du travail".
"Les stocks ont été rendus disponibles", a simplement déclaré à l'AFP l'Union française des industries pétrolières.
Contacté par l'AFP, le ministère de l'Intérieur n'a pas souhaité non plus faire de commentaire.
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