Nabe sous Sarkozy
Via videodrom (vidéo à la fin de l'article copié) :
« Il n’aura pas été si simple de pointer nos caméras sur le dernier héros de la littérature française, Marc-Edouard Nabe. Cela faisait presque un an que nous cherchions à joindre l’homme du "Régal des Vermines". C’est finalement Alain Soral (tous nos remerciements au passage) qui a permis que la connexion se fasse. Nous nous sommes ainsi retrouvés dans le jardin Marigny en ce mythique dimanche 6 Mai 2007, date du non-évenement politique que fut l’élection de Nicolas Sarkozy, candidat vendu en kit depuis près de deux ans à un électorat toujours plus bête, toujours plus crédule. Ensuite, nous avons accompagné le maître dans les rues bourgeoises de la capitale. Du jardin Marigny au "Deauville", tout en passant par la rue de la Boétie et la place de la Concorde, nous avons pu constater et par là même prouver qu’il n’y a pas eu de fête en ce soir d’élections présidentielles : les veaux ont voté parce qu’on leur en avait donné l’ordre, mais comme les bons dépressifs qu’ils sont, les français se doutent déjà qu’ils se sont bien fait enculer, bien fait cocufier. Mais comme le rappelait fort à propos le pauvre Le Pen, apparemment, ils aiment ça !
Marc-Edouard Nabe tente de séduire nos consciences deux heures avant l’officialisation des résultats. Il nous démontre alors, inspiré par la statue de Pompidou et la superbe lumière du jardin Marigny, que Ségolène peut et va gagner l’élection. Pari risqué et pari perdu (mais Nabe est un joueur) qui ouvre la porte à une pensée délirante, la pensée nabienne, qu’on pourrait qualifier de "désordre juste". Contrairement aux faux rebelles de gauche ou de droite, Nabe n’éprouve aucune déception à voir Nicolas Sarkozy gouverner la France, car Nabe n’en a désormais plus rien à foutre du sort de ce pays, pays qui le révulse depuis déjà fort longtemps : la France étant selon lui morte à l’époque de Louis XIV, franchement, les minables tribulations d’un sous-peuple de soumis qui se saoule de sa pseudo-grandeur (passée) et de ses principes (bidons) érigés en valeurs universelles, ne sont pour Nabe que des objets d’observation, complètement extérieurs, qu’il dissèque comme un entomologiste penché sur ses insectes favoris. "L’esprit français", ce mélange infect décrit ci-dessus, le répugne et seule l’abstention est éligible à ses yeux, car comment peut-on croire que c’est en choisissant parmi des maîtres (qui sont bien plutôt des esclaves gérant la misère d’autres esclaves) aussi lamentables, aussi ineptes, que l’on fait acte de "civisme" et de "liberté" ? Nabe le sait : la démocratie n’étant qu’une des formes subtile de la dictature des masses (sur les masses, bien fait !), donc de la médiocrité institutionnalisée, il est ainsi parfaitement intolérable de se mêler à l’une de ses petites hypocrisies éventées. Tant que les français voteront, ils resteront ce qu’ils sont ; et comme ils ne sont pas prêts d’arrêter, Nabe, lui, n’est pas prêt d’arrêter de les mépriser en masse, et de manière fort injuste, mais ici l’injustice et l’intolérance sont une forme supérieure de lucidité, comme il s’en trouve par exemple et très à propos dans les embardés d’insultes lyriques de Céline dans "Bagatelles pour un Massacre", réduisant le peuple français à son alcoolisme et à sa veulerie (rien n’a de ce point de vue changé depuis ’36, chapeau l’artiste). C’est sourire en coin qu’on le reconnaît dans sa "naberie" à cracher sur les uns et à fustiger les autres, toujours avec classe, toujours avec le mot juste. Son texte "Représente toi" publié sous forme de tracts terroristes collés sauvagement dans les rues de la capitale résume sa vision de l’élection 2007.
VOIR LES TRACTS DE NABE
Les sarkozystes eux-mêmes ont l’air déçu. Après les effluves de joie des premières secondes, le feu de paille est consommé, Paris se retrouve triste en son non-événement (un de plus, mais dans une ville pareil, peut-il encore se passer quelque chose, hors quelque attaque terroriste, attaque qui ne serait elle même qu’une ennuyeuse péripétie de plus, mais fort mérité bien entendu). Imaginons la france d’après, celle qui va nous arriver dans la gueule dans quelques jours... c’est-à-dire la même, mais plus proche de ce qu’elle est réellement, petite, mesquine, vieille, grouillante de jeunes connards « degauche » qui hurleront au nazisme jusqu’à la fin de leur (tristes) jours, de racailles intégrées etc... mais n’oublions pas que malgré une victoire massive et écrasante de Nicolas Sarkozy avec plus de 53% du suffrage (dans le cul, Ségolène, tant mieux), l’enthousiasme ne fut pas au rendez-vous ce soir de 6 Mai 2007. Pourtant la Concorde en aura connu des moments d’intensité, des émeutes de Février 34 en passant par la Fête des Potes et l’élection de Jacques Chirac... Sarkozy entre dans l’histoire aussi vulgairement que dans un manuel puant de marketing. Ca lui ressemble assez bien finalement. La france le mérite, il mérite la france, cette truie est à la mesure de cet ambitieux au petit pied. La france, c’est l’anti-france. Elle n’arrête pas de voter son propre enterrement depuis 1792. Rideau. »
voir la vidéo :
Nabe sous Sarkozy
Ou l’histoire d’un non-événement
« Il n’aura pas été si simple de pointer nos caméras sur le dernier héros de la littérature française, Marc-Edouard Nabe. Cela faisait presque un an que nous cherchions à joindre l’homme du "Régal des Vermines". C’est finalement Alain Soral (tous nos remerciements au passage) qui a permis que la connexion se fasse. Nous nous sommes ainsi retrouvés dans le jardin Marigny en ce mythique dimanche 6 Mai 2007, date du non-évenement politique que fut l’élection de Nicolas Sarkozy, candidat vendu en kit depuis près de deux ans à un électorat toujours plus bête, toujours plus crédule. Ensuite, nous avons accompagné le maître dans les rues bourgeoises de la capitale. Du jardin Marigny au "Deauville", tout en passant par la rue de la Boétie et la place de la Concorde, nous avons pu constater et par là même prouver qu’il n’y a pas eu de fête en ce soir d’élections présidentielles : les veaux ont voté parce qu’on leur en avait donné l’ordre, mais comme les bons dépressifs qu’ils sont, les français se doutent déjà qu’ils se sont bien fait enculer, bien fait cocufier. Mais comme le rappelait fort à propos le pauvre Le Pen, apparemment, ils aiment ça !
Marc-Edouard Nabe tente de séduire nos consciences deux heures avant l’officialisation des résultats. Il nous démontre alors, inspiré par la statue de Pompidou et la superbe lumière du jardin Marigny, que Ségolène peut et va gagner l’élection. Pari risqué et pari perdu (mais Nabe est un joueur) qui ouvre la porte à une pensée délirante, la pensée nabienne, qu’on pourrait qualifier de "désordre juste". Contrairement aux faux rebelles de gauche ou de droite, Nabe n’éprouve aucune déception à voir Nicolas Sarkozy gouverner la France, car Nabe n’en a désormais plus rien à foutre du sort de ce pays, pays qui le révulse depuis déjà fort longtemps : la France étant selon lui morte à l’époque de Louis XIV, franchement, les minables tribulations d’un sous-peuple de soumis qui se saoule de sa pseudo-grandeur (passée) et de ses principes (bidons) érigés en valeurs universelles, ne sont pour Nabe que des objets d’observation, complètement extérieurs, qu’il dissèque comme un entomologiste penché sur ses insectes favoris. "L’esprit français", ce mélange infect décrit ci-dessus, le répugne et seule l’abstention est éligible à ses yeux, car comment peut-on croire que c’est en choisissant parmi des maîtres (qui sont bien plutôt des esclaves gérant la misère d’autres esclaves) aussi lamentables, aussi ineptes, que l’on fait acte de "civisme" et de "liberté" ? Nabe le sait : la démocratie n’étant qu’une des formes subtile de la dictature des masses (sur les masses, bien fait !), donc de la médiocrité institutionnalisée, il est ainsi parfaitement intolérable de se mêler à l’une de ses petites hypocrisies éventées. Tant que les français voteront, ils resteront ce qu’ils sont ; et comme ils ne sont pas prêts d’arrêter, Nabe, lui, n’est pas prêt d’arrêter de les mépriser en masse, et de manière fort injuste, mais ici l’injustice et l’intolérance sont une forme supérieure de lucidité, comme il s’en trouve par exemple et très à propos dans les embardés d’insultes lyriques de Céline dans "Bagatelles pour un Massacre", réduisant le peuple français à son alcoolisme et à sa veulerie (rien n’a de ce point de vue changé depuis ’36, chapeau l’artiste). C’est sourire en coin qu’on le reconnaît dans sa "naberie" à cracher sur les uns et à fustiger les autres, toujours avec classe, toujours avec le mot juste. Son texte "Représente toi" publié sous forme de tracts terroristes collés sauvagement dans les rues de la capitale résume sa vision de l’élection 2007.
VOIR LES TRACTS DE NABE
Les sarkozystes eux-mêmes ont l’air déçu. Après les effluves de joie des premières secondes, le feu de paille est consommé, Paris se retrouve triste en son non-événement (un de plus, mais dans une ville pareil, peut-il encore se passer quelque chose, hors quelque attaque terroriste, attaque qui ne serait elle même qu’une ennuyeuse péripétie de plus, mais fort mérité bien entendu). Imaginons la france d’après, celle qui va nous arriver dans la gueule dans quelques jours... c’est-à-dire la même, mais plus proche de ce qu’elle est réellement, petite, mesquine, vieille, grouillante de jeunes connards « degauche » qui hurleront au nazisme jusqu’à la fin de leur (tristes) jours, de racailles intégrées etc... mais n’oublions pas que malgré une victoire massive et écrasante de Nicolas Sarkozy avec plus de 53% du suffrage (dans le cul, Ségolène, tant mieux), l’enthousiasme ne fut pas au rendez-vous ce soir de 6 Mai 2007. Pourtant la Concorde en aura connu des moments d’intensité, des émeutes de Février 34 en passant par la Fête des Potes et l’élection de Jacques Chirac... Sarkozy entre dans l’histoire aussi vulgairement que dans un manuel puant de marketing. Ca lui ressemble assez bien finalement. La france le mérite, il mérite la france, cette truie est à la mesure de cet ambitieux au petit pied. La france, c’est l’anti-france. Elle n’arrête pas de voter son propre enterrement depuis 1792. Rideau. »
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